Buffl

Médecine Légale

AB
by Alexandra B.

Quelles sont les méthodes pour estimer l’heure du décès et sur quels principes se basent-elles ?

Deux premières parties dans les premières 24h

Les deux dernières permet donner période/époque.


Réactions supra-vitales :

  • Excitabilité mécanique du muscle squelettique : phénomène de Zsako. Degré de contraction donne estimation

    • tout muscle, phéno propagé : 1.5-2.5h

    • forte réversible, propaga lent : 4-5h

    • faible irréversible, persistance contraction : 8-12h

  • Excitabilité électrique : mesure contraction bouche + oeil

  • Excitabilité chimique paupière

    • Avec ACH -> résult +, <46h ; résult -, >14h

    • Avec adrénaline -> résult +, <30h, résult -, >5h

    • Avec atropine -> résult +, <10h, résult -, >3h


Signes semi-tardifs :

  • Lividités cadavériques : causées par action de la gravité du sang -> apparition de tâches rouges/violacées au bout de 20-30min post-mortem + zone blanche a/n zone appui du corps.

    Signes très fiables, dépend d’aucune condition météo


    Si délai court après mort -> application d’une pression permet apparition d’une zone blanche temporaire dû déplacement des GR (<12h post-mortem)

    Après fixation des lividités par dégradation des GR (>20-36h post-mortem)


    Méthode plus précise en retournant le corps :

    • déplacement totale <6h

    • déplacement partielle : 6-12h

    • pas de déplacement >12h

  • Rigidité cadavérique : état de la contraction musculaire. Quand une personne décède -> plus de production d’ATP donc liaisons actine-myosine plus cassées => cassage des articulations pour bouger le corps comme on le veut.


    Contraction apparaît de manière descendante au bout de 2h, atteint un max à 6-8h et disparaît progressivement au bout de ± 2jrs avec autolyse des muscles (deb putréfaction).

    Deux phases : élastique où reformation articulation quand cassé et plastique où membre de revient pas à sa position i.


    Facteurs variation :

    • Apparition plus rapide avec augmentation T°, masse musculaire importante, effort avant la mort

    • Force dépend masse musculaire

    • Si corps en mouvement -> peut ne pas s’installer.

  • Alignement de la T° corporelle avec T° ambiante : quand personne meure, machinerie permettant régulation T° ne fonctionne plus et alignement.

    Mesure de T° rectale.

    Dans condition standard : courbe perte T° suit courbe régulière à/p 2h perte de 1°C/h et après 12h, perte de 0,5°C/h.


    Facteurs de variations pouvant être corrigé par un facteur de correction de Hessge:

    • condition ambiante : plus T° basse, plus alignement rapide

    • isolation du sujet

    • T° corporelle i : recherche marqueur infection ou inflammation.


Signes tardifs, dépendent principalement météo :

  • Putréfaction : ± 24h après mort, produit par bactérie qui vont consommer le sucre, fermenter en produisant des gaz -> gonflement du corps + métabolisation avec Hg -> coloration verdâtre.

    Phase finale = liquéfaction puis squelettisation


    Id difficle voire impossible, disparition des lésions, difficulté datation.

    Dépend : T° ambiante, humidité et infection préexistante.

  • Momification : typique lieux chauds et ventilés, bactérie prolifère pas, la peau sèche avec bonne préservation organes

  • Adipocire : couche de savon sur corps, typique environnement humide => préservation des organes


Entomologie forensique : étude de la faune/insectes cadavres.

basée sur degré de développement des larves d’insectes => succession escouade en fonction chrono


Quelles sont les différences entre les lésions contondantes / par arme blanche ?

Lésions contondantes

Transmission d’E cinétique d’un corps en mouvement sur une surface étendue d’un objet fixe ou également en mouvement.

  • Ecchymose : formée par la compression des tissu causant une hémorragie apparaissant sous la forme d’une ecchymose intra- ou sous-cuntanée

    -> lésions en rail de chemin de fer = formées par objets contondants allongés avec section circulaire qui va comprimer les vaisseaux et déplacer le sang vers les extérieures.

    Datation possible ecchymoses :

    • oedémateuse : <2jrs

    • bleu, rouge, violet : <5jrs

    • vert, jaune : 5-10jrs

    • disparition : 2 à 4 semaines

  • Plaie contuse : quand objet tape assez fort possible dilacération des tissus avec une bords de plaie irrégulier avec dermabrasion et possible ponts tissulaires.


Lésions par armes blanches

Bord de plaie net avec une absence de ponts tissulaires, dermabrasions et ecchymoses.


Deux types objets :

  • piquants : profondeur > longeur

  • tranchants : profondeur < longeur

  • souvent combinaison des deux donc plaies plus profondes que larges avec une forme en boutonnière (poignard, 2 profils tranchants) ou avec une extrémité rectangulaire ou arrondie prenant la forme du talon de l’arme (couteau)

/!\ Longeur trajectoire ≠ Longueur de l’arme dû élasticité tissu.


Peut trouver des lésions de défenses = signes de vitalité et de conscience de la victime (pleine possession de ses capacités), souvent localisé a/n de l’avant bras ou des mains.


Nommer les principales carcatéristiques du constat médical “de coups et blessures”

Constat médical = prestation médicale essentielle aux victimes

Document rédigé par le médecin attestant de l’état de santé du patient, c’est un moyen de preuve matériel strictement descriptif appartenant uniquement au patient.


Plusieurs parties dans ce document

  1. Anamnèse = faits rapportés + symptôme relaté

Contexte très important si victime accepte d’en parler, penser à questionner sur les faits antérieurs pour savoir si la violence s’installe dans un continuum

ML pas chargé établissement états des faits -> reprend mots du patient => qualification de l’infraction par le procureur

Important de mentionner : cosnommation drogue/alcool et antécédent médico-chirurgicaux.

  1. Examen physique

Idéalement, l’examen ML se fait dans les 24-48h après l’agression.

Pour les violences psy, pas de signes de violences physiques => anamnèse uniquement qui est un élément de reconnaissance


Examen de la tête au pied avec recherche de lésions mais aussi s’interroger sur leurs abscences et sur celles ne s’expliquant pas par les faits rapportés => docu photos avec échelle


≠ avec expertise ML

expertise est demandée par le magistrat à un médecin mandaté d’analyse et d’appréciation technique d’une situation


= rapport interprétatif ≠ constat médical qui est un rapport descriptif

Transfert du rapport descriptif est possible par une levée du secret : à ce moment là UMV peut transmettre le rapport à UMF

Décrire dynamique du projectile dans les tissus mous et dans a/n des os

A/n tissus mou

Cavité temporaire formée par le déplacement de la matière en partant du point de contact avec le projectile => déformation plastique ou élastique selon les tissus

Quand arrive à extension maximale = cavité temporaire

Lorsque le tissu collapse => formation cavite permanente

  • Projectiles non déformants

Projectile arrive stable et reste stable pendant 10-15 cm avant de subir une rotation par perte de stabilité comme le milieu est plus dense que l'air => augmentation de surface de contact avec le tissu : + E transmise importante -> + dégats

  • Projectiles déformants

    • Arme courte : projectile se déforme rapidement en gardant position rectiligne

    • Arme longue : déformation très rapide, trajectoire rectiligne avec perte de fragment de plomb possible

  • Blessures par ricochet

moins de vitesse et d’E à l’arrivée mais va dévier direct pouvant causer des dégâts importants


Caractéristique des blessures a/n tissus mous

Possible division du canal lésionnel en 2 par la brisure possible des projectile d’arme longue => 1 orifice d’entré, 2 de sortie.


En fonction emplacement entrée du projectile :

  • Projectile reste stable pendant la traversée (bras, jambe)

  • Point entrée plus petit que la sortie (zone ventrale)

  • Petit entrée et une ou 2 sorties et à l’intérieur formation de la cavité temporaire lors du passage


A/n des os

  • Projectile sans expansion : non freiné totalement par les os, ralentis et perd de l’E mais pénètre beaucoup.

    Si éclats d’os, vont suivre la cavité temporaire.

  • Projectile à expansion : déformation avant l’os docn surface pluus importante en contact avec os et plus freiné => plus de dégats pouvant aller jusqu’à la destruction totale de l’os dans le cas des munitions de chasse



Décrire les effets de la vitesse sur le conducteur d’un véhicule

Champ visuel

+ vitesse augmente, plus champ visuel diminue avec un rétrécissement vers le centre

  • 100° à 40 km/h

  • 75° à 70 km/h

  • 45° à 100 km/h

  • 30° à 130 km/h


Distance d’arrêt

= distance nécessaire entre le moment où on voit le danger et le moment où la voiture s’arrête -> augmente avec la vitesse


Dépend :

  • du temps réflexe estimé à 1s si personne en pleine possession de ses capacité

  • du temps nécessaire pour que la voiture s’arrête => distance de freinage


Lésions graves

vitesse augmente le risque de lésions graves : jusqu’à 30km/h, risque de mort proche de 0

dépend aussi de la typologie du véhicule, de la position occupée et du système de protection.


Système de sécurité

  • sans système : conducteur entre en collision avec le volant causant lésions internes importantes

  • avec ceinture uniquement : tête non protégée pouvant causer lésions cervicales => invention airbag et appuie tête

    ceinture permet réduction des décès et gravité des blessures mais lésions causées par la ceinture si mal positionnée (réhausseur pour enfant) + lésions inévitables : hématomes, fractures costales, sternum


Notion de collision

  • Collision du véhicule : véhicule en mouvement entre en collision avec l’obstacle jusqu’à arrêt complet -> déformation importante par transfo E cinétique en E mécanique

  • Collision humaine : occupant voyage toujours à la vitesse i du véhicule dans le sens du mouvement d’origine => ceinture pour limiter

  • Collision interne : déplacement organes internes pouvant causer des lésions non visibles de l’extérieure


Points d’impact

  • Collision frontale

    • Conducteur : lésions membres sup rares

    • Passager avant, “place du mort” : éjection probable + intrusion autres véhicule dans le compartiment passager

    • Passagers arrières : les plus protégés par les sièges de devant mais éjection possible pour personne au milieu

  • Collision latérale : engendre le plus de lésions qq soit la place dans le véhicule avec prohjection vers le véhicule percuteur

    Ceinture moins efficace + renforts latéraux poussés dans le véhicule -> lésions membres inf

  • Collision postérieure : fréquente et non dramatique, souvent à faible vitesse



Décrire comment l’ADN est utilisé pour les tests de paternité et les enquêtes judiciaires

Tests de paternité

Les personnes apparentées ont un ADN plus similaire que les personnes non-apparentées -> enfant hérite de la moitié du patrimoine génétique de chacun des parents.


Fonctionne par analyse des 16 STRs et par comparaison avec les profils du père présumé.

Si pour 6 marqueurs analysés, on a une correspondance trouvée chez le père présumé, alors il ne peut pas être exclu, car ne peut pas affirmer à 100% qu’il ne s’agit pas du père -> coïncidence


Les résultats obtenus sont évalué en terme de statistique avec le théorème de Bayes. Et plus précisément par calcul du LR pour tous les STRs considérés qui seront ensuite multiplié entre eux pour donné le LRcombiné


Seuil de 99,8% demandé pour que le line de paternité soit considéré comme pratiquement prouvé.


Si une seule différence, analyse complémentaire car mutation possible mais père présumé exclut quand dépasse un taux de différence de plus de 20%


Enquête judiciaire

  • Police intervient et réalise des prélèvements

  • Prélèvements transmis au labo d’analyse ADN

  • Quand analyse faite, envoyer en comparaison à BDD CODIS à Zurich.

  • Une fois lien relevé, résult envoyé au labo pour confirmation

  • Si confirmation, envoie du résult à AFIS à Berne qui transférer les infos à la police

Labos ont aucune infos sur la personne à l’origine ADN

Police a pas accès profils ADN

Quand lien validé, profil supprimé du système


Lien T-T permet relier affaire

Lien P-P permet analyse jumeau


Cadre juridique concernant conduite en état d’ébriété et sous l’influence de produits psychotropes

Détermination aptitude et qualification : décidé par SAN

  • Conduite avec taux ≥ 1,6‰ dans sang ou ≥ 0.8 mg/L air expiré

  • Conduite sous emprise stup ou transport stup

  • Infraction dénotant manque égard envers autres passagers

  • Communication office AI

  • Communication médecins qui sont libérés secret pro dans ces cas


État d’ébriété

  • Réputé incapable de conduire si

    • ≥ 0,5‰ dans le sang

    • ≥ 0,25 mg/L air expiré

  • Considéré comme taux qualifié

    • ≥ 0,8‰ dans le sang

    • ≥ 0,4 mg/L air expiré

En Suisse verre standard = 10 g éthanol (hommes atteint limite au bout 2 verres, femmes au bout de 1)


  • Types infractions

    • Infractions légères : conduit en état d’ébriété sans présenter taux qualifié dans sang ou haleine + commet pas autres infraction

    • Infractions moyennement graves : conduit en état d’ébriété sans présenter taux qualifié dans sang ou haleine + commet infraction légère aux règles circulations

    • Infractions graves (permis retiré pour 3 mois min) : conduit en état d’ébriété et présente taux alcool qualifié => conduit alors que incapable mettant en danger la sécurité d’autrui ou en prennant le risque

      Considéré comme infraction grave si s’oppose ou se dérobe à un contrôle => en cas suspicion, si doute ne peut être levé, infraction grave

    • Délits de chauffard : dépassement vitesse à grande échelle => 24 mois retrait au min + évaluation aptitude conduite


Médicaments

Deux groupes : grp 1 (permis privé), grp 2 (permis pro)


Compendium CH de médocs comporte rubrique sur aptitude conduite, médecin doit obligatoirement prévenir patient des effets (psychotropes ont effets indésirables sur vigilance, tps réaction, coordination)


En absence risque dépendance -> question incapacité et pas inaptitude


Catégorisation médocs en 3 par ICADTS (International Council on Alcohol, Drugs and Traffic Safety)

  • ICADTS 1 = sûr ou effets indésirables improbables

  • ICADTS 2 = probables effets indésirables mineurs ou modérés ; temps adaptation nécessaire déterminé en fonction de la 1/2 vie et suscpetibilité individu

  • ICADTS 3 = probable effets indésirables sévères et dangereux, prudence de mise, reprise de conduite doit être évaluée


Stupéfiants

Pour grp 1 et 2 : pas de dépendance ni abus

Pour grp 2 : pas de traitement substitutifs, sauf conditions particulières (suit traitement depuis +sieurs années, pas de rechute conso stup, stable, diminution progressive posologie, suivi)


Prod plus courant = cannabis, cocaïne, opiacès, amphet et méthadone


Aptitude maintenu pour grp 1 si prise dans cadre prescription médicale avec suivi et dose stable => petit code sur permis pour l’indiquer si contrôle (05 ou 08), éthylo doit être à 0


Dérogation possible pour grp 2 après évaluation par médecin de niveau 4


  • Cocaïne

potentiel dépendance très élevé avec effets désinhibant

3 analyses urinaires à dates aléatoires demandée par SAN


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Alexandra B.

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