Le microbiote intestinal :
A. Est composé uniquement de bactéries.
B. Comprend des bactéries, des virus, des champignons et des archaea.
C. Représente tous les micro-organismes présents dans le tube digestif.
D. Ne se compose que de micro-organismes cultivables.
E. Est essentiel à la digestion et au transit intestinal
BCE
L'analyse du microbiote :
A. Est compliquée par le fait que seulement une petite partie du microbiote est cultivable.
B. Peut être réalisée directement par culture sur milieu enrichi.
C. Nécessite l'utilisation de technologies indépendantes de la culture, comme l'analyse de l'ARNr 16S.
D. Requiert une étape de conservation de l'échantillon à -80°C.
E. Peut se faire sans extraction d'ADN.
ACD
L’ARNr 16S :
A. Est présent uniquement dans les bactéries.
B. Possède des régions conservées et des régions variables.
C. Permet de distinguer les groupes bactériens par ses régions variables.
D. Est amplifié grâce à la qPCR pour analyser les gènes.
E. Est une molécule spécifique aux virus
BCD
Les étapes de l'analyse du microbiote incluent :
A. La conservation des échantillons à une température ambiante.
B. La lyse mécanique et chimique des échantillons pour extraire l'ADN.
C. L'amplification des gènes codant pour les ARNr 16S.
D. La qPCR pour quantifier les séquences d'ARNr 16S.
E. La pyroséquençage pour identifier les séquences d'ADN.
BCDE
Les populations bactériennes du microbiote intestinal :
A. Sont principalement localisées dans la partie terminale du grêle et le côlon.
B. Comprennent environ 10^14 bactéries et plus de 1000 espèces.
C. Se divisent principalement en trois phylums : bacteroidetes, actinobacteria, firmicutes.
D. Ne changent pas après la naissance.
E. Sont identiques chez tous les individus.
ABC
L'acquisition du microbiote intestinal :
A. Commence dès la naissance, car le tube digestif est stérile avant.
B. Atteint un profil de microbiote "adulte" entre 2 et 6 ans.
C. Est principalement influencée par les virus présents dans le tube digestif.
D. Se stabilise complètement dès les premières semaines de vie.
E. Est influencée par les interactions avec l'environnement et l'alimentation.
ABE
La composition du microbiote est influencée par :
A. L'environnement et les habitudes alimentaires.
B. Les facteurs génétiques de l'hôte.
C. La prise d'antibiotiques (ATB) qui peut modifier l'écosystème intestinal.
D. Les transferts de microbiote entre individus.
E. La composition reste identique chez tous les individus.
ABCD
La résilience du microbiote :
A. Représente la capacité du microbiote à résister aux changements de son écosystème.
B. Est la capacité du microbiote à rester stable malgré des perturbations.
C. Diminue avec les infections et les traitements antibiotiques fréquents.
D. Est identique chez tous les individus.
E. Ne dépend pas des facteurs génétiques.
Les fonctions du microbiote incluent :
A. Métaboliques, comme le contrôle des graisses et du glucose.
B. Immunitaires, en participant à la protection contre les infections.
C. Comportementales, en influençant le cerveau et les comportements de l'hôte.
D. Circulatoires, en produisant des globules rouges.
E. Digestives, par la synthèse de vitamines et d'enzymes.
ABCE
Les fonctions métaboliques du microbiote :
A. Peuvent influencer le développement de stéatoses hépatiques.
B. Sont essentielles pour la digestion des acides biliaires et des graisses.
C. Contribuent à la protection contre l'hépatite alcoolique.
D. N'ont aucun lien avec la cirrhose.
E. Peuvent jouer un rôle dans le développement de troubles métaboliques.
Les selles normales :
A. Sont le résidu ultime de la digestion.
B. Ont un poids moyen de 150 g, composé à 80 % d’eau.
C. Contiennent plus de 10 g de lipides.
D. Contiennent des bactéries et des cellules desquamées.
E. Ont une évacuation douloureuse et irrégulière.
ABD
Selon l’OMS, la diarrhée :
A. Se définit par plus de 2 selles par jour très molles ou liquides.
B. Implique une augmentation du débit fécal quotidien supérieur à 300 g.
C. Est aiguë si elle dure moins de 14 jours.
D. Est chronique si elle dure plus d’un mois.
E. Est toujours due à une infection bactérienne.
La fausse diarrhée des constipés :
A. Est causée par la stagnation d’un bouchon de selles dures.
B. Peut être résolue en traitant la constipation.
C. Est caractérisée par des selles liquides, parfois explosives.
D. Se produit fréquemment sans aucun rapport avec la constipation.
E. Est un symptôme de colite infectieuse.
Les signes généraux et fonctionnels associés à la diarrhée incluent :
A. Fièvre et perte de poids.
B. Douleurs abdominales sous forme de spasmes.
C. Polyphagie accompagnée de vomissements.
D. Douleur abdominale circonscrite.
E. Hyperactivité due à la restriction alimentaire volontaire.
Les différents mécanismes de la diarrhée comprennent :
A. Les diarrhées lésionnelles, caractérisées par des lésions digestives macroscopiques.
B. Les diarrhées hydro-électrolytiques, incluant les diarrhées motrices et osmotiques.
C. Les diarrhées par malabsorption uniquement.
D. Les diarrhées sécrétoires et motrices.
E. Les diarrhées exclusivement causées par une infection intestinale.
Les diarrhées lésionnelles :
A. Sont caractérisées par des émissions glairo-sanglantes.
B. S'accompagnent souvent de ténesme et de faux besoins.
C. Proviennent exclusivement des infections bactériennes.
D. Peuvent être causées par des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin comme la maladie de Crohn.
E. Peuvent résulter de colites étendues avec des risques d'anémie et de perforation.
ABDE
Les diarrhées sécrétoires :
A. Produisent des selles abondantes, allant de 500 à 1500 g par jour.
B. Persistent même à jeun.
C. Sont caractérisées par des selles fécales dures.
D. Peuvent entraîner une déshydratation sévère et des troubles électrolytiques.
E. Sont fréquemment dues à des causes infectieuses.
Les diarrhées motrices :
A. Se manifestent souvent par des selles matinales ou post-prandiales.
B. Se caractérisent par des selles qui ne sont pas influencées par l’efficacité des ralentisseurs du transit.
C. Sont souvent associées à des troubles fonctionnels intestinaux.
D. Incluent des aliments non digérés, particulièrement d’origine végétale.
E. Sont principalement causées par des infections ba
Le syndrome dysentérique :
A. Se manifeste par des émissions glairo-sanglantes.
B. Inclut souvent un ténesme (douleur pelvienne avant ou après la selle).
C. N'est jamais accompagné de fausse envie impérieuse.
D. Peut être causé par des infections bactériennes comme celles dues à Yersinia.
E. Est caractéristique des atteintes du côlon et du rectum.
Les causes de la diarrhée motrice incluent :
A. Les troubles fonctionnels intestinaux comme le syndrome de l'intestin irritable.
B. Les infections bactériennes fréquentes.
C. Les affections neurologiques en lien avec le péristaltisme.
D. Les carences en vitamines et minéraux.
E. Les syndromes de malabsorption fréquents.
AC
Les diarrhées osmotiques :
A. Sont dues à une mauvaise absorption de certains solutés dans l'intestin.
B. Peuvent être causées par une consommation excessive de laxatifs osmotiques.
C. S’arrêtent généralement au jeûne.
D. Sont toujours accompagnées de douleurs abdominales intenses.
E. Sont fréquentes en cas de malabsorption de lactose.
Les diarrhées par malabsorption :
A. Se caractérisent par la présence de résidus alimentaires non digérés dans les selles.
B. Sont souvent volumineuses et malodorantes.
C. Sont accompagnées de carences nutritionnelles chroniques.
D. Sont majoritairement causées par des infections bactériennes.
E. Peuvent entraîner une anémie et des troubles de croissance.
Les signes de déshydratation incluent :
A. La sécheresse de la bouche et des muqueuses.
B. La tachycardie (augmentation du rythme cardiaque).
C. Une hypotension orthostatique.
D. Une augmentation de l’appétit.
E. Un pli cutané persistant.
E. Sont principalement causées par des infections bactériennes.
La constipation est définie par :
A. Moins de 3 selles par semaine.
B. Plus de 5 selles par semaine.
C. Une fréquence d’émission inférieure à 3 fois par semaine.
D. Une absence totale de selles pendant au moins une semaine.
E. Une présence quotidienne de selles mais avec un transit ralenti.
Les mécanismes de la constipation incluent :
A. Un transit ralenti dans l'ensemble du côlon, appelé constipation de transit.
B. La dyschésie ou constipation terminale due à une anomalie de l’évacuation.
C. Une fréquence d’émission supérieure à 5 selles par semaine.
D. Le fécalome, qui est une accumulation de selles déshydratées dans le rectum.
E. Le toucher rectal diagnostique, qui permet de détecter la présence de matières dans l’ampoule rectale.
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