physio 2

Les glandes salivaires comprennent :

- Les glandes parotides

- Les glandes sous-maxillaires

- Les glandes sublinguales

Chacune de ces glandes est composée de sous-unités fonctionnelles appelées salivons, qui contiennent chacune un acinus où se forme la salive primitive. La salive définitive est ensuite formée et acheminée par un canal excréteur.

L’essentiel des sécrétions est réabsorbée au niveau de l’intestin grêle (8000mL) et l’adaptation se fait au niveau du côlon (900mL).

La principale stimulation est assurée par les récepteurs cholinergiques muscariniques, notamment de type M3.

La stimulation adrénergique alpha entraîne l'ouverture de canaux potassiques et chlores apicaux, provoquant une fuite de chlore et de bicarbonate dans la lumière, créant des charges négatives et induisant un flux de sodium et de potassium accompagné d'eau.

La salive définitive présente une composition différente. Dans les cellulaires canalaires, des anticorps sodium-proton favorisent l’absorption du chlorure de sodium et la sécrétion de bicarbonate, modifiant ainsi la composition ionique de la salive. La salive devient progressivement hypotonique car l'épithélium des canaux devient imperméable à l'eau, tout en réabsorbant le sodium et le chlorure

Quand le débit de salive est élevé, il y a moins d'échanges d'ions dans les canaux excréteurs. Cela signifie que la composition de la salive devient plus similaire à celle du plasma sanguin. En d'autres termes, la salive contient plus de sodium et de chlore, et moins de potassium. La concentration de bicarbonate reste élevée car les substances qui stimulent la production de salive augmentent aussi la sécrétion de bicarbonate.

Sécrétion de la gastrine ( par les cellules G) et de la ghréline .

L'histamine, via les récepteurs H2, augmente la production de HCl. Elle est produite par les cellules enterochromaffine-like (ECL), stimulées par la gastrine et le système parasympathique. Les inhibiteurs des récepteurs H2 ont été remplacés par des inhibiteurs de la pompe à protons pour réduire la production de HCl.

La somatostatine, produite par les cellules D, diminue la production de HCl en réponse à la sécrétine et à un pH acide, mais est inhibée par l'acétylcholine (ACh). Les prostaglandines présentes dans la paroi gastrique aident à limiter la production de HCl en réduisant la sécrétion de gastrine.

Cela se fait sous forme de pepsinogène par les cellules principales grâce au pH acide et la présence de protons permettant la digestion des aliments et notamment des protéines.

Les facteurs de croissance cellulaire et angiogénique sont exprimés dans l'estomac pour réparer la muqueuse et augmenter le débit sanguin local. La prostaglandine (PGE2) est essentielle pour la production de mucus et de bicarbonates, maintenant ainsi l'intégrité de la muqueuse.

> cellules acineuses : responsables de la sécrétion des enzymes

-> cellules ductulaires

-> cellules centro acineuses : responsables de la sécrétion des électrolytes avec des processus de régulation qui ne sont pas tout à fait les mêmes.

Les électrolytes des sucs pancréatiques sont très importants pour alcaliniser le pH, ce qui permet de corriger le pH du contenu duodénal et de permettre l'activité des enzymes dans l'intestin grêle.

Le pancréas exocrine produit entre 0,5 L et 4 L de sécrétion par jour, avec un pH alcalin compris entre 7 et 9.

En cas de mucoviscidose :

- Atteinte de ce canal CFTR, il va y avoir des atteintes pancréatiques, des troubles de la digestion qui sont liés à l'impossibilité à enrichir en bicarbonates cette sécrétion pancréatique.

Autres enzymes lipolytiques importantes :

- la cholestérol estérase qui va permettre d’obtenir du cholestérol et des acides gras

- des phospholipases ici la phospholipase A2 qui va permettre d'obtenir acides gras et des lysophospholipides