Durée de développement rapide dans le milieu extérieur.
Transmission directe interhumaine ou via auto-infestation.
Pas de maturation longue des formes infestantes.
Exemples :
Enterobius vermicularis (oxyurose)
Giardia intestinalis (giardiase)
Trichomonas vaginalis (cycle direct, sans phase externe)
Conséquences :
Transmission rapide et contagieuse (familles, crèches, collectivités).
Cas groupés fréquents.
Hygiène = prévention essentielle.
Pas de vecteur ni d’hôte intermédiaire.
Le parasite doit mûrir dans l’environnement avant d’être infectant.
Les formes infestantes résistent longtemps (œufs, kystes).
Contamination indirecte par ingestion de formes matures.
Ascaris lumbricoides (ascaridiose)
Trichuris trichiura (trichocéphalose)
Strongyloides stercoralis (anguillulose → particularité : auto-infestation possible)
Transmission dépend des conditions climatiques (température, humidité).
Risque saisonnier parfois.
Prévention = hygiène des mains, traitement des selles, lavage des aliments.
➡️ Nécessite au moins un hôte intermédiaire (souvent un animal ou un mollusque). ➡️ Le parasite effectue un développement larvaire dans cet hôte avant de devenir infectant pour l’hôte définitif.
Cestodes : Taenia saginata, Taenia solium → hôte intermédiaire = bœuf / porc
Trématodes : Fasciola hepatica → mollusque d’eau douce
Schistosomes (Bilharziose) → mollusque + pénétration cutanée
Toxoplasma gondii → chat (hôte définitif), hôte intermédiaire = mammifères, homme
Distribution géographique dépend de la présence de l’hôte intermédiaire.
Transmission moins contagieuse, mais souvent liée à l’alimentation ou au vecteur biologique.
Prévention = cuisson des aliments, éviter l’eau contaminée, lutte antivectorielle.
✅ Toxocarose ✅ Distomatose hépatique (Fasciola hepatica) ✅ Trichinose ✅ Ascaridiose (± Anguillulose autochtone rare)
L’éosinophilie traduit la migration ou la présence tissulaire du parasite (vers, larves…).
Donc → parasitoses invasives ou larvaires, pas purement intestinales non tissulaires.
➡️ On élimine les parasitoses tropicales (bilharziose, filariose, ankylostome, etc.) ➡️ On garde celles présentes en zone tempérée : helminthiases (vers) principalement.
Parasite
Maladie
Mécanisme
Remarques
Toxocara canis / cati
Toxocarose (larva migrans viscérale)
Migration larvaire dans les tissus
Cause principale d’hyperéosinophilie parasitaire autochtone. Contamination par ingestion d’œufs de chiens/chats.
Fasciola hepatica
Distomatose hépatique
Migration de la douve dans le foie
Zone d’élevage, contamination par cresson sauvage.
Strongyloides stercoralis
Anguillulose autochtone (rare)
Migration larvaire transcutanée + auto-infestation
Cas rares mais documentés dans le sud de la France.
Trichinella spiralis
Trichinose
Invasion musculaire par les larves
Après ingestion de viande de porc ou sanglier mal cuite.
Ascaris lumbricoides
Ascaridiose
Migration larvaire pulmonaire (phase de Löffler)
Possible chez enfants vivant en milieu rural, même sans voyage.
Oxyurose (Enterobius vermicularis)
Giardia, Amoeba, Trichomonas → protozoaires sans phase tissulaire
Proposition
Vrai / Faux
Explication
a. l’éosinophilie est à son maximum
✅ Vrai
Pendant la migration tissulaire, le système immunitaire réagit fortement → hyperéosinophilie maximale à ce moment.
b. la thrombopénie est quasi constante
❌ Faux
Aucun lien avec les plaquettes ! Pas de thrombopénie liée à une helminthiase.
c. le diagnostic est établi par l’examen parasitologique des selles
❌ Faux (à ce stade)
À ce moment-là, il n’y a pas encore d’œufs dans les selles, car les vers ne sont pas encore adultes.
d. seuls les examens sérologiques peuvent contribuer au diagnostic
✅ Vrai (souvent)
Oui, à ce stade, on peut parfois faire un diagnostic sérologique (anticorps) ou le soupçonner cliniquement + éosinophilie.
e. une symptomatologie, type syndrome de Löeffler, peut s’exprimer
Le syndrome de Löeffler = toux, fièvre, infiltration pulmonaire, éosinophilie — typique de la migration larvaire pulmonaire (Ascaris, Ankylostome, Strongyloïde).
Un vecteur est un organisme vivant (insecte, arachnide…) qui transmet le parasite d’un hôte à l’autre.
La contamination se fait via la piqûre ou morsure du vecteur, pas par ingestion directe.
Exemples classiques de vecteurs : moustique, phlébotome, tique, mouche tsé-tsé.
Parasite / Maladie
Vecteur
Plasmodium (paludisme)
Moustique Anophèle
Transmet le parasite par piqûre
Leishmania (leishmaniose)
Phlébotome
Moustique de petite taille (transmission par piqûre)
Trypanosoma brucei (maladie du sommeil)
Mouche tsé-tsé
Transmission par piqûre → Afrique subsaharienne
Trypanosoma cruzi (maladie de Chagas)
Triatome (insecte “barbeiro”)
Transmet par excréments → pénétration cutanée
Filarioses (Wuchereria, Brugia, Loa loa, Onchocerca)
Moustique ou moucheron (Culicoides, Chrysops)
Larves injectées par piqûre
Babesia
Tique
Parasite intra-érythrocytaire, transmission par piqûre
Toxocara, Ascaris, Trichinella, Fasciola, Strongyloides, Giardia, Entamoeba
Mode : ingestion directe d’œufs, kystes ou viande contaminée
Donc pas de vecteur
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