•       Maladie de Crohn

•       Maladie Cœliaque

•       Rectocolite hémorragique (RCH) ou colite ulcéreuse

·         Infections (Listeria, rougeole, E. coli, Yersinia…)

·         Tabac

·         Appendicectomie

·         Antibiothérapies++

·         Vaccins

·         Absence parasitose intestinale (oxyures = effet protecteur)

·         Absence Allaitement maternel

·         Contraception orale

·         Toutes les infections intestinales de la petite enfance (gastro)

·         Stress

·         Sédentarité

·         Sodas et sucreries

·         Microparticules alimentaires (= nanoparticules)

Inflammation de la totalité du TD avec atteinte de iléon terminal+++ et iléo colique+++ (côlon droit)

Douleurs coliques dans la fosse iliaque droite. Douleurs à la pression locale

Diarrhée : 4, 6, 8 fois par jour —> Perte de poids

Nausées

Vomissement

Fièvre récidivante

La maladie évolue par poussées

Manifestations extra digestives : Peau, Vaisseaux, Foie, Articulations (genou, cyphose)

•       Maladie auto immune

•       Prédisposition héréditaire

•       Mutation du gène NOD2 qui va s’exprimer pour des raisons épigénétiques

•       Facteurs alimentaires et état infectieux chronique

•       Appendicectomie, Amygdalectomie

•       Vaccination rougeole et rougeole précoce

•       Absence d’allaitement

•       Contraceptifs oraux

•       Tabac aggrave+++ (RCH est améliorée par tabac)

•       Saccharose aggrave+++

Maladie de Crohn

(comme des aphtes)

·         Entérite granulomateuse

·         Iléite terminale

On trouve le récepteur NOD2 au niveau membrane intestinale, dans les macrophages, les neutrophiles, les cellules dendritiques et les cellules de Paneth qui synthétisent les défensines (peptides anti-microbiens).

Récepteur NOD2 joue un rôle++ dans la reconnaissance bactérienne et la défense innée.

NOD2 est activé (par le stress, alimentation, infection) = Activation du facteur NFkB (NF Kappa Bêta –> Chef d’orchestre de l’inflammation) = Fabrication de molécules inflammatoires.

Si mutation gène NOD2 = Réaction inflammatoire ++ ET production défensines altérée

Microbiote déséquilibré, peu diversifié.

- Réduction de Lactobacilles, Bifidus, Phylum Firmicutes et d’une bactérie aux propriétés anti-inflammatoires

- Augmentation des entérobactéries dont Escherichia coli, Mycobacterium

Alimentation adaptée pendant 3 mois (pour reprendre du poids et aller mieux, moins de douleurs) :

Eradication totale du gluten et des produits laitiers

Apéritif matin, midi et soir (cf. cocktail ANTIOXYDANTS+++) à base jus pdt lactofermenté, jus myrtille, pulpe aloé, TM salicaire (grande plante anti-diarrhéique), Bg Noyer (matin) et Bg Figuier (soir)…

Matin : Thé vert ou Chicoré ; Pain sans gluten avec écrasé d’avocat ou purée d’amandes blanches (pas complète) ou tapenade + 2 œufs à la couque ou saumon fumé bio ou 2 tranches de rôti de dinde

Midi et Soir : Pas de crudités. Purée de patate douce ou de carotte ou les 2 + haricots verts ou brocolis mixés (éviter les fibres dures comme le fenouil) + sel gris + 1 CàS huile oméga 3 avec volaille ou poisson

Un dessert à base de soja (au chocolat…)

Goûter : Fruit à 17 heures : Banane en rondelles + confiture de myrtille ou coing sans sucre.

Probiotiques adaptés (MAI ???) : Probiotiques pour augmenter la quantité des lymphocytes régulateurs.

On peut donner des plantes adaptogènes sous forme liquide pour éviter pbs digestion des gélules (quantis sans alcool ou bg…). Au bout de 2-3 mois, on peut introduire les gélules car l’intestin commence à être soulagé.

Réserver les médicaments en cas de poussée (suite stress, Junk Food..)

Faire un test d’intolérances alimentaires surtout si pas d’amélioration au bout de 2 – 3 mois.

Intolérance à la Gliadine (fraction protéique du blé)

GLUTEN dans BASO : Blé, Avoine, Seigle, Orge

•      Leaky gut (porosité du grêle qui a perduré au-delà de 7 ans)

•      Réactions immunologiques sur gliadine (réaction immunitaire par rapport à la gliadine ; Aucun lien avec l’hypersensibilité au gluten qui n’a rien à avoir avec le système immunitaire)

•      Prédisposition génétique : gènes HLA B8 ou HLA DW3 chez 80% des patients

Même protocole que la maladie de Crohn

Ajouter en plus des minéraux (Noni, poudre de lithotamme, poudre de dolomite)

Pas de plasma marin à cause de la diarrhée

Eradication du gluten

Les symptômes disparaissent mais il faut aussi travailler sur la malabsorption

Très bon si régime adapté

Gluten (protéines élastiques et collantes)= levée du pain, moelleux, belle couleur dorée

Depuis années 1940, l’industrie céréalière développe des céréales avec taux de gluten de + en + élevé = Augmentation intolérance au gluten (maladie de Cœliaque, hypersensibilité au gluten).

Un peptide issu de la dégradation du gluten se lie au système HLA et entraine une réaction extrêmement inflammatoire

= Apparition de la maladie cœliaque —> MAI induite par la consommation de gluten

(on ne peut pas considérer la maladie cœliaque comme étant une simple intolérance alimentaire au gluten).

Certaines personnes ont une bactérie « ROTHIA AERIA » dans la plaque dentaire qui synthétise des enzymes capables de dégrader le gluten en peptides non dangereux —> Bactérie probablement présente dans l’intestin des personnes qui dégradent bien le gluten…

L’enzyme transglutaminase tissulaire 2 (tTG2) transforme la gliadine en gliadine désamidée (désamidation) qui va se lier plus facilement aux molécules HLA-DQ2 et DQ8 des cellules dendritiques intestinales = Activation des lymphocytes T CD4 = Sécrétion cytokines inflammatoires (IL-12, IL-15, IL-21) qui contribuent à la lésion intestinale et stimulent la production d’auto-anticorps anti-transglutaminase.

La maladie cœliaque entraine une disparition des villosités —> La réaction inflammatoire qui accompagne le déclenchement immunitaire génère une usure des microvillosités intestinales et les symptômes de la maladie dont la malabsorption.

Poussées et rémissions. Peut être mortelle.

Syndrome de malabsorption :

·         Carence vit A = Cécité nocturne

·         Carence Ca, Mg = Paresthésies, hypoesthésies

·         Carence Na, Vitamine K et Vitamines liposolubles

·         Carence en Fe, vit B9 = Anémie

·         Carence en protéines = entraine des Œdèmes aux extrémités inférieures (malléoles, poignets et mains) —> Idem chez les anorexiques

Diarrhées, Selles grasses d’odeur pourrie

Perte de poids mais parfois compensée par l’apport calorique+++ (mange beaucoup)

Météorisme, Fatigabilité, Hypotension, Signes déshydratation, Douleurs osseuses ;

Épistaxis = Saignement de nez chez l’enfant (diminution vit K à malabsorption + microbiote trop pauvre pour fabriquer de la vit K)

Hémorragies muqueuses et cutanées 

Hémorragies gynéco (Puberté)

Différencier la maladie cœliaque de l’intolérance au gluten ou hypersensibilité au gluten.

Personnes « sensibles » (intolérantes) au gluten = Symptômes similaires à la maladie Cœliaque et du syndrome de l’intestin irritable :

Douleurs abdominales, Brûlures épigastriques, Ballonnements, Alternance constipation-diarrhées, Maux de tête, Fatigue chronique, Prise de poids…

MAIS il n’y a pas de marqueurs immunologiques de la maladie cœliaque (anticorps anti-transglutaminase et anticorps anti-gliadine).

Les céréales contenant du gluten sont sources de FODMAP, un groupe de glucides et de polyols à chaîne courte hautement fermentescibles mais mal absorbés.

Personne « sensible » au gluten —> pas améliorée au bout de 3 mois par un régime sans gluten —> Lui faire faire un régime FODMAP

L’homme a peu de peptidase de type IV pour dégrader le gluten = Dégradation partielle du gluten en peptides opioïdes (gliadorphines et gliadomorphines) —> peuvent provoquer l’addiction au gluten (comme les dérivés morphiniques)

Métaux lourds : Mercure (toxique++), plomb, cadmium inhibent les peptidases de type IV qui ASSURENT la dégradation des gliadinomorphines.

Muqueuse du grêle poreuse = peptides opioïdes capables de franchir la barrière hémato-méningée = perturbation du fonctionnement du SNC = Addiction au gluten

Equipes de chercheurs : peptides opioïdes du gluten pourraient jouer un rôle dans l’étiologie de la dépression, épilepsie, autisme et schizophrénie.

Une molécule de gluten peut générer jusqu’à 16 molécules de dérivés morphiniques

La maladie cœliaque est une allergie au gluten et non une intolérance ou hypersensibilité au gluten.

La gliadine du gluten stimule la zonuline, qui en excès va ouvrir les jonctions serrées et favoriser l’hyperperméabilité intestinale.

Les peptides opioïdes vont se fixer sur les récepteurs « Toll-like » de l’immunité innée (sont différents des récepteurs LPS) —> vont déclencher une réaction inflammatoire.

Ces récepteurs « Toll-like » sont en plus grand nombre en cas de sensibilité au gluten.

Réaction inflammatoire activée par les inhibiteurs d’alpha-amylase et trypsine que l’on trouve COURAMMENT dans les céréales.

D’’autres aliments sont également perturbateurs :

• La caséine (80 % des protéines du lait et des produits laitiers sont de la caséine) = formation de caseomorphines (induit de l’addiction)

• Les lectines d’une manière générale : pommes de terre, piments, tomate à problèmes analogues à la sensibilité au gluten

• Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AISN : aspirine, Ibuprofène), Chimiothérapie, Radiothérapie

• Le déficit en zinc (79% des Français) et en vitamine D (plus de 80% des Français)

Intolérance au lactose+++ en Israël et en Asie

Lactose pas ou mal hydrolysé en galactose et glucose par la lactase au niveau de l’intestin grêle.

Coliques

Météorisme

Diarrhées

Diagnostic : Test au lactose

Traitement :

Éradication du lait, crèmes glacées, lait en poudre, entremets, conserves de légumes, conserves de fruits, soupes toutes prêtes

• Allergie aux protéines du lait de vache en général (une trentaine comme la Béta lactoglobuline)

• Lait écrémé idem

• Allergie croisée avec les protéines du lait de soja, le blanc d’œuf —> si allergie au lait, supprimer aussi le soja et blanc d’œuf 

Le nourrisson pleure juste après le biberon (aggravation des symptômes) :

• Diarrhée

• RGO chez le bébé (enlever le lait de vache au profit du lait de jument ou d’ânesse, jamais du lait de soja à cause de l’allergie croisée)

• Céphalées

• Irritabilité

• Allergie cutanée

Éradication des protéines du lait ou de soja (laits végétaux) et blanc d’œuf

Entérite = Inflammation de l’intestin grêle à Yersinia (tuberculosis ou enterocolitica)

Les bactéries vont utiliser le passage transcellulaire et provoquer l’apoptose des macrophages.

Même les cellules M qui captent les bactéries, les laissent passer.

Yersinia résistent aux défenses immunitaires dans les tissus sous-épithéliaux, envahissent l’épithélium et infectent les ganglions lymphatiques mésentériques provoquant une entérite aigue ou une adénite (inflammation des ganglions) en fonction de l’espèce de Yersinia.

- SEP

- Thyroïdite de Hashimoto

Dans :

• Viande

• Charcuterie

• Oeufs

• Lait cru dont certains fromages

La salmonelle est captée par le macrophage et arrive à survivre dans le macrophage.

De temps en temps, les macrophages libèrent les salmonelles et elles se propagent un peu partout (elles arrivent à déjouer nos défenses immunitaires).

• Fièvre

• Diarrhée

• Vomissements

• Douleurs abdominales

• Gastro-entérites

• Fièvres de typhoïde et paratyphoïdes.

Shigella = Bactérie Gram négatif

⚠ LPS

Matières fécales de personnes atteintes ou de porteurs convalescents.

1 à 4 jours d’incubation

• Fièvre

• Nausées

• Vomissements

• Diarrhée habituellement sanglante

• Ténesme

Shigella entraine une hypersécrétion de mucus (selles remplies de mucosités), avec infiltration leucocytaire, œdème et souvent des ulcérations des muqueuses superficielles.

Activation NF KB suite à l’entrée de shigella.

L’entrée de schigella provoque apoptose —> Libération de cytokines pro inflammatoires + échappement des schigella dans les tissus et entrées par le pôle basolatéral des entérocytes et colonisation intra cellulaire et infection des cellules voisines

—> Beaucoup d’entérocytes meurent

• Maladie de Crohn

• Maladie cœliaque

• Alimentation carencée

• Carence en enzymes et lactase

• Tumeur pancréas

• Hyperthyroïdie

• Entérite

• Entéropathie diabétique

• Antibiotiques

• Effets secondaires de laxatifs

• Chimiothérapie

• Lymphome

• Parasitoses

• Glossite (carence en B9, B12, Fe)

• Troubles neurologiques (carences B9, B12)

• Troubles de la coagulation (carence vit K)

• Tétanie

• Douleurs osseuses

• Œdèmes des extrémités

• Diarrhées

• Perte de poids

• Anémie

• Fatigue

Aboutit à :

• Ostéoporose

• Fatigue surrénalienne

• Sarcopénie

• …

Une partie IG est enlevée

(résection laissant moins de 1,5 à 2 mètres d’intestin grêle post duodénal)

Suite à :

- Tumeur

ou

- Maladie de Crohn

ou

- Ischémie mésentérique aigüe

Induit :

•       Réduction de la surface d’absorption

•       Modifications fonctionnelles et modifications de la motricité (les fibres musculaires et les neurones ont été enlevés)

•       Perturbation du métabolisme des acides biliaires (car normalement ils sont réabsorbés par l’IG)

•       Hypersécrétion gastrique (car pas assez d’enzymes dans l’IG)

•       Modification du microbiote colique

•       Adaptation colique (le côlon va essayer de remplir les fonctions de l’IG)

Perturbation totale ou partielle du transit à travers le grêle

• Corps étranger (Taly ♥)

• Bride ou adhérences (souvent après appendicectomie)

• Torsion

• Tumeur

• Invagination

Une bride est une sorte de cicatrice crée par l'inflammation intra-intestinale générée par l'intervention chirurgicale.

• Douleurs crampoides

• Éructations++

• Vomissements (plus ils sont précoces, plus l’occlusion est haute ex : jéjunum)

• Météorisme

• Arrêt des matières et des gaz, Abdomen distendu sans défense abdo au début puis péritonite = mort

• Occlusion colique

• Pancréatite

• Lithiase rénale

• Cholélithiase

Diagnostic : Examen clinique ; Radiographie debout sans préparation ; Echographie

URGENCE !!!

Pullulation bactérienne

= Nombre excessif de bactéries dans l’intestin grêle qui peut provoquer une malabsorption

Le SIBO n’est PAS du à une pullulation de bactéries pathogènes

MAIS à une pullulation de bactéries commensales qui habitent là où elles ne devraient pas, qui se nourrissent au mauvais endroit et génèrent fermentation et putréfaction qui n’ont pas lieu normalement dans l’intestin grêle

Difficile à distinguer cliniquement d’autres maladies comme :

• Maladie cœliaque,

• Intolérance au lactose ou la sensibilité au gluten

• Syndrome du côlon irritable

• Colopathie fonctionnelle

La putréfaction, rare, issue de la dégradation des protéines, génère une odeur d’œuf pourri (hydrogène sulfureux).

Les produits fabriqués par les bactéries dans le côlon droit et gauche vont, dans l’intestin grêle se comporter comme des facteurs de croissance et générer des tumeurs et polypes. Les glucides très mal absorbés, stagnent dans l’intestin grêle, vont fermenter et nourrir les bactéries et candida albican++ = permettant leur multiplication.

Les sucres simples génèrent des gaz non odorants (hydrogène).

Le SIBO peut être asymptomatique ou se présenter sous forme de symptômes digestifs avec malabsorption.

La pullulation microbienne se double d’une porosité intestinale et passage à travers le grêle de fragments de bactéries dans le sang.

• VIC altérée ; Compressions (VIC béante suite à la compression du colon droit qui laisse passer les bactéries)

• Déficit en pepsine gastrique (les bactéries non éliminées dans l’estomac arrivent dans le duodénum)

• Mauvaise qualité des sels biliaires (sécrétions pancréas et bile permettent d’éliminer les bactéries)

• MICI (maladie de Crohn, maladie cœliaque, rectocolite hémorragique)

• Système immunitaire affaibli (les bactéries qui pullulent ne sont pas agressées par le SI) ; HIV et autres

• Complexe moteur migrant altéré (grignotage = pas de nettoyage de l’IG, les bactéries pathogènes ne sont pas envoyées vers le côlon.

• Suite chirurgie : adhérences

• Tumeurs

• Sténoses (rétrécissement IG)

Le CMM permet d’emmener le chyle alimentaire de l’IG vers le colon : activité cyclique de contractions intenses qui balaient les déchets non digérés = authentique balayage intestinal.

Lors de la dernière phase (phase 3) plus courte et plus intense, les restes du chyme alimentaire sont propulsés de l’IG au colon.

Cette phase 3 a lieu en moyenne toutes les 90 à 120 minutes entre les repas et la nuit. Il faut au moins deux phases 3 pour nettoyer l’intestin grêle.

La prise de nourriture entre les repas freine ou anihile (annule) son fonctionnement : le grignotage est particulièrement préjudiciable au CMM et il est nécessaire d’espacer les repas de 4 à 5 ou 6 heures en fonction de la composition de la ration alimentaire.

Les fréquences les plus intenses de phase 3 ont lieu pendant le sommeil d’où le conseil de ne pas manger la nuit.

Le microbiote a son propre biorythme qui retentit sur l’horloge centrale hypothalamique.

A partir de 19 heures, il a besoin d’un rythme de repos de 12 heures la nuit.

Le maximum d’activité microbiotique a lieu vers midi.

• Le CMM est malmené par une nourriture inadaptée = grignotage

• Le diabète qui ralentit la vidange gastrique

• L’hypothyroïdie qui génère de gros problèmes digestifs

• Les infections à Clostridium difficilé, bactérie en cause dans la maladie de Parkinson

• Les médicaments, en particulier les opiacés, les caséomorphines, les glutenmorphines élaborés au niveau intestinal

• Le stress chronique

Permet d’évaluer une fermentation bactérienne de l’intestin grêle (SIBO) : détecter une flore acétogène ou méthanogène.

Le test respiratoire mesure la prolifération bactérienne —> 4 types de composés organiques volatils (COV) :

• H2 (le moins dangereux) fabriqué dans le colon droit (fermentation), peut faire ballonner et causer de nombreux symptômes de putréfaction —> Tendances diarrhéiques

• H2S : Hydrogène sulfureux (très rare) indique une immunité déjà fortement dégradée

• CH4 méthane (un peu plus toxique) diminue la motilité de l’G de 70% —> Tendance au surpoids, diabète, dépression, acné, rosacée, diverticulose, anorexie + DYSBIOSE DIGESTIVE

• Méthyl acétate C3H6O2 (le plus agressif et acidifiant comme du vinaigre ou coca) est propice aux candidoses (candida albican prolifère en milieu acide)

Il n’évaluer pas :

• les parasitoses (candida albicans),

• protozoaires ou les virus

• la porosité intestinale

L’hydrogène sulfureux (H2S) est synthétisé par des bactéries sulfato réductrices (SRB)

Les bactéries SRB  (désulfovibrio et bilophilia) produisent H2S en présence d’une  augmentation de H2.

Les archées présentes dans l’intestin transforment H2 en CH4.

Le principal problème de l’excès de méthane est la constipation.

·         Douleurs articulaires

·         Fibromyalgie

·         Irritation de la vessie (cystite interstitielle car l’hydrogène sulfureux est toxique pour le détrusor, muscle de la vessie)

·         Eructations qui sentent l’œuf pourri.

Dans le SIBO, les bactéries en excès consomment et fermentent les glucides

—> produisant H2 en excès

Parce que la vidange gastrique est ralentie.

C’est en lien avec l’hyperglycémie

—> le diabète ralentit la vidange gastrique

En cas d’hypoglycémie, l’estomac se vide facilement

Les bactéries synthétisent du « vinaigre », le méthylacétate = Fermentation

Ce milieu de fermentation permet à ces bactéries de s’implanter en biofilm (paroi de l’estomac), très difficiles à éradiquer.

Non, le méthylacétate peut remonter vers la bouche et acidifier le milieu salivaire (parodontoses, gingivites)

L’ouverture du pylore va acidifier le pH duodéno-jéjunal.

Les sels biliaires et les bicarbonates pancréatiques vont tamponner le milieu.

Si milieu trop acide = effort supplémentaire des sels biliaires et bicarbonates pancréatiques.

Le milieu intestinal acide devient favorable au développement des levures candida qui vont devenir des champignons

•       Il faut affamer les bactéries : Jeûne ou monodiète

•       Eviter les aliments crus (salade) ; céréales complètes et légumineuses

•       Prudence avec les graines oléagineuses (augmentent terriblement le SIBO)

•       Fruits et légumes pauvres en FODMAP

1. Utiliser un Antifongique qui soit un Antibiotique naturel à la fois : Berberine (5-6 mois) + PIANTO et BIO St JOSEPH pour réguler l’intestin et rien d’autre à côté

2. Après le traitement Berberine, utiliser des plantes prokinétiques qui accélèrent le CMM + Champignons ou Ail ou Produits des Laboratoires : Gingembre ; Baume de Jérusalem ; Complexe plantes des labo…

Ne pas donner plus de 2 plantes ou produits à la fois pour le SIBO

⚠ JAMAIS DE PROBIOTIQUES si SIBO

—> Va augmenter la pullulation bactérienne

Certains SIBO sont résistants —> Recours au régime FODMAP pendant 3 mois

La malabsorption d’un de ces sucres est très fréquente, notamment en cas de SCI.

Réintroduire les aliments un par un —> Prend beaucoup de temps++

Si les douleurs persistent à la reprise alimentaire normale —> Faire un test d’intolérance alimentaire

Candidose buccale

• SIBO (1ère cause)

• STRESS+++

• Antibiothérapie en dose massive

• Corticothérapie orale

• THS ou pilule contraceptive

• Médicaments anti-ulcéreux

• Constipation chronique

• Mégacôlon ; Côlon irritable

• Consommation++ sucres raffinés

• Consommaiton++ viandes contenant des antibiotiques

• Chimiothérapie

• Hypochlorhydrie

• Diabète ou Pré-diabète

On a besoin de la levure candida albicans car elle est saprophyte

= Elle se nourrit de tissus morts

Acidité dans le corps

= Prolifération de cette levure

Candida albicans (famille Candida) se reproduit par bourgeonnement cellulaire asexué

—> Une cellule mère peut former de nombreux bourgeons dans diverse directions.

Lorsqu’un bourgeon est assez gros, il s’étrangle et se sépare de la cellule mère pour former une cellule fille.

La paroi cellulaire conserve alors une cicatrice.

Quand Candida albicans est gavé de glucides, il peut passer de la forme levure (cellules arrondies ou ovoïdes, groupées en petits amas) à la forme de moisissure en émettant des prolongements = les HYPHES (les cellules s’allongent et se développent pour prendre l’aspect de filaments, de pseudo-hyphes, de pseudo-mycéliums), et vice versa.

Les hyphes forment un maillage (comme un filet à provision, on ne pourra plus s’en débarrasser), s’entrelacent pour générer un mycélium = champignon unique subdivisé en parties autonomes.

Les hyphes développent des ramifications à la vitesse de 100 microns/minute et dans des conditions de milieu idéal peuvent produire une nouvelle région apicale en 40 à 60 secondes.

OUI

La forme moisissure pathogène est capable de traverser la muqueuse intestinale et de passer dans la circulation lymphatique et sanguine : Les hyphes et leurs ramifications vont produire des enzymes qui vont détruire les jonction serrées de tous les épithéliums (intestinaux, ongles, joues…), envahissent l’organisme comme s’ils ne voulaient faire qu’un avec lui.

Les filaments du filet franchissent facilement la muqueuse (passage entre les cellules ou dans les cellules en lysant la bordure en brosse), et pénètrent dans le milieu intérieur

—> Les toxines parviennent très facilement au foie qui sera débordé dans ses manœuvres de détoxication.

Quand ils sont attaqués (cf. même traitement SIBO), ils produisent des spores, qui peuvent rester en dormance pendant de nombreuses années et se réactiver au moment de nouvelles conditions favorables (consommation sucres+++) —>formation de plusieurs millions de nouveaux spores = Candida Albicans !!

Candida albicans (très grand consommateur de sucres) va fabriquer des molécules pour nous rendre addictes au sucre

= pulsions sucrées

NON

Les ramifications peuvent atteindre des couches très profondes du corps (du ventre au cerveau, du ventre dans la bouche, du ventre aux pieds – ex du pied d’athlète).

Il est donc très difficile d’éradiquer le Candida car les bouts des hyphes repoussent rapidement dans un milieu à la fois humide et enflammé.

Les sucres sont transformés en éthanol puis l’éthanol est dégradé en Acétaldéhyde (grâce à l’enzyme alcool deshydrogénase).

L’acétaldéhyde est responsable des symptômes « gueule de bois » (molécule qui est fabriquée quand consommation++ alcool)

Acétaldéhyde pénètre dans le SNC et perturbe la production de dopamine

—> Acétaldéhyde + Dopamine = Salsolinol (alcool très toxique pour le SNC)

= Modifications de comportement, d’humeur voire un état dépressif.

OUI, en partie !

Un pH acide est favorable à Candida albicans !

Il peut survivre avec pH de 3 à 7

Mais son développement est freiné en milieu alcalin

Au cours du cycle menstruel :

- Pendant la menstruation, pH 7 environ

- Puis jusqu’à J21, pH 4 à 4,5

Au cours de la grossesse :

- pH entre 3,8 et 4,4 (à son taux le plus bas)

Après la ménopause :

- pH > 6 (devient moins acide)

= développement bactéries moins acidophiles

= tendance aux infections bactériennes mais un milieu moins favorable à Candida albicans

OUI

L’épithélium vaginal, très riche en glycogène

= développement important des bactéries lactiques à pH acide

favorable à Candida albicans

• De la lumière intestinale vers les autres sites via la circulation (translocation)

• De l’anus vers les voies vaginales

NON

Candida albicans va freiner le système immunitaire et devient résistant à l’action des macrophages (rôle de phagocytose)

—> Candida albicans traverse la muqueuse intestinale et pénétre dans le courant sanguin

Dans le courant sanguin, il se nourrit de molécules utiles et non plus de déchets

NON

Il n’est pas responsable du Leaky Gut Syndrom mais peut l’augmenter s’il existe déjà

—> Autorisant la traversée

- de macromolécules, surtout des protéines

= Allergies alimentaires, environnementales multiples.

- de métaux lourds (aluminium, plomb, l’arsenic) peuvent aller dans le cerveau

= Irritabilité, névralgies, dépression…

Il y a élévation de production d’amines intestinales (histamine, tyramine…)  qui vont générer de l’allergie

= apparition d’asthme, Syndrome intestin irritable, vaginites chroniques allergiques

Le développement de la forme mycélienne intestinale favorise aussi la sensibilité aux parfums, substances chimiques, pesticides, gaz d’échappement, nausées, maux de tête.

Oestrogènes et Progestérone contenus dans la pilule

• Migraines

• Irritabilité

• Baisse de mémoire et concentration

• Confusion

• Sautes d’humeur

• Tendance spasmophilie

Dans les phases de colonisation avancée :

Dysfonctionnements thyroïde, hormonaux, organiques

Présence de candida albicans = Nombreuses résistances à l’amaigrissement (régime, jeûne intermittent…)

Supprimer tous les sucres et les glucides (céréales, produits contenant des levures comme le pain au levain, champignons hors champignons médicinaux…) pendant une période assez longue pour rétablir un équilibre intestinal. Candida albicans a la propriété de mettre en fermentation le glucose et le maltose mais pas le saccharose ni le lactose

NON

Toutes les espèces de Candida sont aérobies et vivent exclusivement sur les muqueuses mais peuvent survivre 7 à 8 semaines sur le sable des plages, même arrosé d’eau de mer.

L’infection s’initie avec des :

- Otites chroniques

- Maux de ventre

Les vitamines B et le Fer

Candida Albicans peut être responsable d’une carence en Fe

Il est capable de synthétiser une protéase capable de digérer la couche cornée de l’épiderme d’où sa pathogénicité cutanée (pouvoir pathogène, capacité de causer une maladie).

•       Côlon irritable : Spasmes, ballonnements, constipation ou diarrhée, selles avec mucosités, brûlures anales, prurit…

•       État dépressif chronique

•       Fatigabilité chronique

•       Algies articulaires ; Lombalgies chroniques

•       Allergies respiratoires ou cutanées

•       Céphalées, migraines, vertiges

•       Hypersensibilité émotionnelle avec phobies éventuelles

•       Baisse des facultés de mémoire et de concentration

•       Dysménorrhées, vaginite+++

•       Prostatisme, balanite+++

•       Cystalgies, brûlures à la miction

•       Bouche sèche etc.

- Tests des métabolites urinaires : Le MOU

- Test salivaire

Au réveil, avant de se laver les dents, bien saliver et cracher dans un verre rempli d’eau

Au bout de 1 à 30 mn, observer :

•       Salive déposée sur l’eau au centre du verre qui s’étale lentement avec des petites bulles : l’eau reste limpide —> Pas de problème

•       Grosses bulles en suspension au milieu des petites bulles —> Il y a un doute

•       Filaments visqueux qui chutent au fond du verre en tournoyant —> Signe de parasitose, de candidose —> Faire faire le MOU