Lesquelles des propositions suivantes sont correctes ?
A. Le volume du système augmente pendant l'inspiration du patient.
B. Le volume du système diminue pendant l'inspiration du patient.
C. Les mouvements de la cloche sont proportionnels au volume de gaz mobilisé.
D. Le système à cloche est étanche et relié aux voies aériennes du patient.
E. Le volume du système reste constant pendant l’inspiration et l’expiration
BCD
A. Une cartouche de chaux sodée est utilisée pour capter le CO₂ produit par le patient.
B. Le système n'a pas besoin d'être étanche pour des mesures précises.
C. Le patient doit utiliser un pince-nez pour éviter les fuites nasales.
D. Il est nécessaire de fournir de l'oxygène au patient pour compenser la consommation d'O₂ pendant la mesure.
E. La cartouche de chaux sodée est utilisée pour fournir de l'oxygène au patient.
ACD
A. Le volume courant (VT) représente le volume respiré par le patient au repos.
B. La capacité vitale (CV) correspond à l'ensemble des volumes pulmonaires.
C. Le spiromètre à cloche permet de mesurer uniquement les volumes non mobilisables.
D. La capacité vitale (CV) est la somme de tous les volumes mobilisables par le patient.
E. Le spiromètre à cloche permet de mesurer la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF).
AD
A. Le pneumotachographe mesure les volumes pulmonaires en temps réel.
B. Il permet une mesure directe des débits gazeux instantanés.
C. L'intégration du signal de débit dans le temps permet de calculer le volume.
D. Il ne peut être utilisé que pour mesurer le volume d'air total dans les poumons.
E. Le pneumotachographe est facile à nettoyer.
BC
A. Le modèle Fleisch utilise un réseau capillaire pour rendre le débit d’air laminaire.
B. Le modèle Fleisch utilise une hélice pour mesurer le débit.
C. La différence de pression entre l'entrée et la sortie du réseau capillaire est proportionnelle au débit.
D. Le modèle Fleisch est équipé d'ultrasons pour mesurer la vitesse de l'air.
E. Le modèle Fleisch est le modèle classique de pneumotachographe.
ACE
A. Le modèle Lilly utilise une grille à la place du réseau capillaire.
B. Les pneumotachographes à fils chauds mesurent le débit en fonction de la température du gaz.
C. Les pneumotachographes à ultrasons utilisent des ondes ultrasonores pour mesurer la vitesse de l'air.
D. Les pneumotachographes à hélice mesurent le débit en fonction de la rotation d'une hélice.
E. Tous les pneumotachographes utilisent un réseau capillaire pour mesurer le débit.
A. Le pléthysmographe est une cabine étanche dans laquelle le patient est allongé.
B. Le patient peut inspirer et expirer à l’intérieur de la cabine ou par un tuyau connecté à un embout buccal.
C. Le patient porte un pince-nez lorsqu’il utilise le pléthysmographe.
D. Le pléthysmographe permet de mesurer directement les variations de volume pulmonaire.
E. Cette méthode est simple et confortable pour tous les patients.
A. Le pléthysmographe mesure les variations de volume gazeux dans la cabine pour estimer les variations de volume pulmonaire.
B. Les variations de pression dans la cabine sont converties en variations de volume selon la loi des gaz parfaits.
C. Le pléthysmographe est principalement utilisé pour mesurer les volumes pulmonaires non mobilisables.
D. Les variations de volume dans la cabine ne sont pas liées aux variations de volume pulmonaire du patient.
E. Le pléthysmographe mesure uniquement les volumes mobilisables.
ABC
A. Le pléthysmographe est recommandé pour tous les patients, même ceux avec des difficultés de mobilité.
B. L’utilisation de cette méthode peut être compliquée pour les patients claustrophobes.
C. Le pléthysmographe est plus simple à utiliser que le spiromètre pour la mesure des volumes.
D. Il est possible d’utiliser le pléthysmographe pour mesurer les volumes pulmonaires en dehors d’une cabine étanche.
E. Le pléthysmographe est difficile à utiliser pour les patients allongés sur un brancard.
BE
A. L’objectif principal est de mesurer la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF).
B. Cette méthode permet de déterminer directement le volume résiduel (VR).
C. En utilisant cette méthode, il est possible de mesurer la capacité vitale.
D. La méthode est souvent utilisée pour mesurer la capacité résiduelle expiratoire (VRE).
E. La CRF est calculée en ajoutant le VR et la VRE.
AE
A. L’hélium est un gaz traceur couramment utilisé car il ne franchit pas la membrane alvéolo-capillaire.
B. Le méthane peut parfois être utilisé comme gaz traceur dans cette méthode.
C. L’oxygène est couramment utilisé comme gaz traceur pour cette méthode.
D. Le gaz traceur doit être capable de se mélanger avec le gaz dans les poumons sans s’échanger avec le sang.
E. L’hélium est absorbé par le sang, ce qui permet de mesurer la CRF.
ABD
A. Le gaz traceur est mélangé avec l'air dans les poumons, et sa concentration diminue progressivement.
B. La concentration finale du gaz traceur dans le spiromètre permet de calculer le volume pulmonaire où le gaz s'est dilué.
C. Le patient doit inspirer et expirer normalement pour permettre au gaz de se diluer dans les poumons.
D. Cette méthode mesure directement le volume pulmonaire sans utiliser de calculs supplémentaires.
E. La concentration initiale du gaz traceur dans le spiromètre est calculée en fonction du volume du spiromètre.
A. Cette méthode est particulièrement adaptée pour les patients claustrophobes.
B. La méthode de dilution peut sous-estimer le VR chez les patients en crise d'asthme ou atteints de BPCO.
C. Cette méthode est plus précise que le pléthysmographe pour mesurer la CRF.
D. Le pléthysmographe est souvent préféré car il ne sous-estime pas le VR en cas de pathologies respiratoires.
E. Cette méthode est compliquée à utiliser pour des mesures prolongées.
A. La CRF peut être calculée en utilisant la formule C1V1=C2(V1+V2)C_1V_1 = C_2 (V_1 + V_2)C1V1=C2(V1+V2).
B. Dans cette formule, C1C_1C1 représente la concentration finale du gaz traceur.
C. V2V_2V2 représente le volume des poumons du patient dans lequel le gaz s'est dilué.
D. Le volume du spiromètre (V1) et la concentration initiale (C1) du gaz sont nécessaires pour calculer la CRF.
E. Le VR peut être calculé en soustrayant la capacité résiduelle expiratoire (VRE) de la CRF.
ACDE
A. Le pléthysmographe est utilisé pour mesurer les volumes pulmonaires mobilisables.
B. Cette méthode mesure les volumes pulmonaires non mobilisables en se basant sur les variations de pression dans les voies aériennes du patient.
C. La capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) est mesurée en demandant au patient de retenir sa respiration.
D. L’orifice du tuyau est occlus à la fin d’une expiration courante pour mesurer la CRF.
E. La méthode nécessite un enregistrement simultané des variations de volume et de pression.
BDE
A. Le patient effectue une manœuvre de halètement en inspirant et expirant légèrement contre une valve fermée.
B. La manœuvre de halètement permet de comprimer et décomprimer les gaz dans les poumons.
C. Lors de la compression, la pression dans la bouche diminue.
D. La manœuvre est utilisée pour mesurer les variations de pression dans les voies aériennes du patient.
E. Pendant la décompression, le volume pulmonaire diminue.
A. Le volume gazeux thoracique (VGT) est calculé en utilisant la loi de Boyle et Mariotte.
B.
C. Le VGT est mesuré à la fin d’une inspiration maximale.
D. Si le patient est à la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF), alors le VGT est égal à la CRF.
E. Le VGT représente le volume d’air contenu dans les voies aériennes supérieures uniquement.
A. La capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) est mesurée lorsque les voies aériennes sont occluses à la fin d’une expiration courante.
B. La CRF peut être déterminée en calculant le VGT lorsque le patient est en inspiration maximale.
C. Le VGT est proportionnel aux variations de volume dans le pléthysmographe et aux variations de pression dans les voies aériennes.
D. La CRF est calculée en soustrayant le volume de réserve expiratoire (VRE) du VGT.
E. La méthode pléthysmographique ne peut pas être utilisée pour mesurer la CRF.
AC
A. La méthode pléthysmographique utilise la loi de Boyle et Mariotte pour calculer le volume gazeux thoracique.
B. La pression atmosphérique (Patm) reste constante pendant la mesure.
C. La variation de volume dans le pléthysmographe (ΔVpleth) est directement proportionnelle à la variation de pression dans les voies aériennes (ΔPb).
D. La loi de Boyle et Mariotte stipule que le produit de la pression et du volume reste constant pour un gaz à température constante.
E. La méthode pléthysmographique est basée sur la relation entre température et volume pour les gaz parfaits.
A. La méthode pléthysmographique permet de mesurer la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) et le volume résiduel (VR).
B. Cette méthode est préférée pour les patients souffrant de BPCO et d'asthme car elle est plus précise que la méthode de dilution de l'hélium.
C. La méthode pléthysmographique est compliquée pour les patients claustrophobes.
D. Le volume résiduel (VR) est calculé en additionnant la CRF et le volume de réserve expiratoire (VRE).
E. La méthode pléthysmographique ne peut pas être utilisée pour mesurer les volumes pulmonaires non mobilisables.
A. La méthode du rinçage à l’azote permet de mesurer la capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) en remplaçant l’azote par de l’oxygène dans les poumons.
B. La méthode repose sur le fait que le gaz inspiré contient 79% d’oxygène.
C. L’azote est utilisé comme un gaz traceur car il reste dans les poumons sans passer dans le sang.
D. À chaque cycle respiratoire, la quantité d’azote expirée est mesurée jusqu’à ce qu’elle devienne négligeable.
E. Le rinçage à l'azote est une méthode plus coûteuse que la méthode de l'hélium.
A. La quantité totale d’azote expiré représente 79% du volume gazeux contenu dans les poumons à la fin d’une expiration courante.
B. La CRF est calculée en additionnant toutes les quantités d’azote expirées à chaque cycle.
C. Pour un sujet normal, 79% du volume expiré à la fin d’une expiration représente la CRF.
D. Cette méthode permet de mesurer directement le volume résiduel (VR) sans calculs supplémentaires.
E. La CRF est obtenue après avoir mesuré la quantité totale d'azote expiré.
ABE
A. La méthode du rinçage à l'azote est moins coûteuse que celle utilisant de l’hélium.
B. L’azote n'est pas considéré comme un bon gaz traceur car il traverse facilement la membrane alvéolo-capillaire.
C. Cette méthode peut sous-estimer la CRF chez les patients atteints de BPCO.
D. L'azote est préféré à l'hélium pour des raisons de disponibilité et de coût.
E. La méthode est moins fiable que la méthode pléthysmographique pour mesurer la CRF dans les pathologies obstructives.
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